Ce dernier jour, nous décidons de visiter le jardin tropical avant le départ pour l'aéroport en fin de journée.

Par erreur nous prenons le bus, qui, après 3/4 heure de visite des quartiers de Funchal nous dépose directement au jardin tropical. Notre intention était de prendre le téléphérique qui rejoint Monte à partir Funchal ; qu'importe ,cette erreur de bus nous a fait économiser 2x15€ qui est le prix de l'aller et retour en téléphérique !

Inutile de le préciser,ce jardin est magnifique avec une flore venant des 4 coins du monde:Orchidées,clivias, azalées, cycas,protéas, hortensias, fougères arborécentes, séquoias, acacias et même des oliviers millénaires . 

Dans les bassins des 2 petits jardins orientaux on peut voir des carpes Koï

Le Laurissilva est le jardin qui repertorie la flore caractéristique de la forêt laurissilva inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO. Le point négatif est qu'aprés avoir parcouru les 70 000m² du jardin il faut beaucoup grimper pour retouver la sortie.

Un musée présente en particulier une collection de scultures contemporaines du Zimbabwe.

Le long des promenades dans le jardin sont présentés des panneaux d'azulejos du XVe au XXe siècle.

Notre séjour se termine par un déjeuner dans la rue Santa Maria, la rue aux portes peintes.

Pour une autre vision de Madère, cet aprés-midi nous partons pour un circuit en 4x4 .

Passage de nouveau par le village de Câmara de Lobos puis nous entamons les pistes de montagne ,à travers les forêts d'eucalyptus et mimosas en fleurs .

ça et là merveilleux points de vue sur la cote

Vallée des Nonnes                                                                Cultures en terrasses

les vignes

Le retour se fait par de trés petites venelles qui descendent tout droit la pente. Il faut avoir une réelle confiance dans les freins du véhicule !

Départ pour le tour de l’Est : voie rapide jusqu’à Santa Cruz. On passe près de l’aéroport, dont la construction a représenté un défi : le seul terrain plat était situé à cet endroit, et la 1^re piste ne faisait que 1.200 mètres de longueur. Pour recevoir les gros porteurs, elle a été étendue jusqu’à 2.800 mètres sur la mer. Une multitude de piliers soutiennent la piste, s’enfonçant à 35 mètres sous le niveau de la mer, et montent 45 mètres au dessus du niveau de la mer. Les Madériens ont profité de cette construction pour y installer des stockages de bateaux, des installations sportives, des restaurants….

Arrivée à Machico, 2^e ville du pays mais port où a débarqué le premier homme de l’histoire de Madère, Zarco. Ce fut aussi la première capitale de l'ile. C’est aujourd’hui, un port de pêche et de fret, ainsi que la zone industrielle de Madère.

Poursuite vers la Pointe Saint Laurent, appendice de 8km de long, aride et calcaire avec, toujours, de grandes falaises.

Parc d'éoliènes et de cellules solaires.

Ensuite, Porto Da Cruz.

Poursuite vers Santana et ses petites maisons traditionnelles, au toit de chaume.

véritables maisons de poupées, ellles disparaissent (il n'y a plus de culture de blé sur l'ile pour avoir du chaume.Celui-ci doit donc être importé ).

La municipalité a préservé quelques maisons pour présenter des activités artisanales

Circuit vers l’intérieur de l’île, avec toujours les vallées encaissées et les jolis points de vue.

Route dans le parc national,classé depuis 1999 au patrimoine mondial de l’UNESCO, pour ses espèces indigènes. Arrêt à Ribeiro Frio pour la visite d’un élevage de truites. promenade dans un parc avec des allées de camélias et d’azalées en fleurs.

Nous profitons de cette journée pour, après avoir loué une petite voiture ,partir nous mêmes sur les routes de Madère. Sans carte routière correcte, sans GPS,  trouver la sortie de Funchal n’est pas une mince affaire. Enfin nous voici sur la voie rapide en direction d’abord de Ponta Do Sol, village complètement encaissé entre 2 falaises.

Le long de la cote c’est ensuite Calheta dont on visitera la distillerie. C’est actuellement la saison pour la coupe de la canne à sucre. 

 Route très tortueuse dans la partie Ouest jusqu'à Porto Moniz

Puis route cotière jusqu'à Sao Vincente puis Porto Da Cruz

On quitte le bord de mer pour un paysage beaucoup plus montagneux avec une végétation d'eucalyptus et de châtaigniers. Au belvédère de Eira do Serrado à 1094 m, la vue est époustouflante sur la vallée, en forme de cirque, dans laquelle est blotti le village de Curral das Freiras.

 C'est dans ce village que se réfugièrent les sœurs du couvent de Santa Clara pendant les invasions de pirates au XVI ème siècle.

On ne peut être qu'impressionné par les cultures en terrasse sur les versants escarpés au dessus du village.

Descente vers le village de pêcheurs de Camara de Lobos, au charme pittoresque, dans lequel séjourna Churchill vers 1950. Le séchage des gatta (poisson qui ressemble à la morue) sur le port, entre les barques, est surprenant.

Départ  pour le village de Monte.

De Monte la vue est magnifique sur Funchal, son port et la baie.

C'est sur la colline de Monte que la Vierge serait apparue à une petite fille, puis à son père. Une chapelle fut donc construite à cet emplacement. Depuis, l'église de Monte est un lieu de pèlerinage madérien équivalent à Fatima (Portugal) ou Lourdes (France).

sur l'autel, statue représentant la petite fille à qui la Vierge est apparue.

Statue de l'empeureur Charles 1er d'Autriche en contre-bas de l'église.       Son tombeau est situé dans l'église.

Au pied de l’église, on trouve les fameux toboggans ou « Carros de cestos » : paniers tirés et retenus par 2 hommes, habillés de blanc et portant un canotier, dans une descente sur 1,5 km.

Visite du couvent de Santa Clara ou couvent des nonnes

Magnifique église.

De leur couvent, les nonnes pouvaient écouter la messe et recevoir la communion en ouvrant une porte et à travers une grille en fer prévue pour le passage de leur tête et de la main du prêtre.

 La matinée se termine par la visite de la Quinta Das Cruzes

La Quinta Das Cruzes serait la dernière demeure connue de ZARCO. Cette demeure, aujourd'hui transformée en musée des arts décoratifs renferme de trés belles collections de mobilier anglais, français et portugais, mais aussi vaiselle, tableaux et tapisseries.

A remarquer particulièrement, l'utilisation de coffres à sucre pour la réalisation de mobilier. Magnifique ! (mais pas de photo possible)

  Beau jardin, avec une petite zone musée archéologique avec les pierres dispersées au milieu de plantes tropicales

Ce matin départ en bus pour le tour de l’Ouest de l’ile.

Nous empruntons des routes escarpées et tortueuses, mais quelle amélioration par rapport aux routes d’avant 1960 que l’on a pu voir, avant les travaux de creusement des tunnels et autres grands axes financés par la Commission Européenne

Pour créer les voies rapides actuelles 120 tunnels ont été creusés, De nombreux ponts et viaducs permettent d' enjamber les ravins.

On s'aperçoit en conduisant que ce n'est jamais plat. On monte ou on descend tout le temps et les moteurs et embrayages souffrent énormément

Les premières routes de Madère sont trés étroites, avec zones pour se croiser .Les risques d'éboulement sont importants.Les plus dangeureuses ont été fermées à la circulation.

Arrivée à  Cabo Girao (580 mètres), la plus haute falaise d’Europe .

Vue impressionnante sur le village de Camara de Lobos et la mer

le village de Ribeira Brava, inondé en février 2010

son église avec ses lustres importés de France

 Poursuite vers Ponta do Sol (village le plus ensoleillé) et Madelana do Mar. Tout le long, les bananeraies et les vignes en terrasses donnent un paysage original.

Montée sur le plateau (1.418 mètres), domaine des éoliennes, des vaches et des ajoncs fleuris.

Porto Moniz et ses piscines naturelles creusées dans la lave.

Route vers Sao Vincente -nouvelle route car l’ancienne a été interdite à la circulation parce que trop dangereuse, et sujette à des éboulements de pierres- avec son église aux plafonds peints

Retour en montagne  par le col de Encumeada à 1.007 mètres :

vue sur les côtés nord et sud de l’île.

Retour à l’hôtel.  

Ce matin du 2^e jour, visite du marché de FUNCHAL .

 marché aux fleurs avec ses marchandes en costumes traditionnels.

Marché aux poissons : le plus original est l’espada, pêché à la ligne par 1600 mètres de fond, qui « explose » littéralement lors de sa remontée à la surface. Plutôt repoussant sur l'étal, mais succulent dans l'assiette!

 marché  aux fruits exotiques : le nombre d’espèces différentes est impressionnant.

visite d’un atelier de broderie : l’explication du travail explique, largement, le prix des ouvrages réalisés

la cathédrale SE et de son autel à Fatima.

 On ne pouvait terminer la matinée sans la dégustation du Madère et du gâteau traditionnel à base de miel de canne à sucre (un peu bourratif). Le Madère est vieilli en fûts de chêne, 3 ans minimum, non pas dans une cave mais à la chaleur. Les bouteilles de Madère doivent être conservées debout et non couchées.

L’après-midi nous a permis d’avoir un aperçu de la végétation de l’île, par la visite de deux jardins :

l’un, privé,

jardin Do Lago

 fruits comestibles du philodendron

l’autre, le jardin botanique

en plus des différentes espèces végétales de l’île, le jardin présente des oiseaux tropicaux.

Le voyage avec la Compagnie Air Méditerranée s’est très bien passé.

L'approche de Madère se fait en survolant la petite ile de PORTO SANTO qui fait partie de l'archipel des iles de Madère.

Au dessus de la mer apparaît ensuite la presqu’ile Saint Laurent.

 Surprise : l’avion roule sur la piste alors que 2 secondes avant nous étions encore au dessus de la mer. Nous avons atterri à 10 h (heure locale) après un vol de 3H30,  après nous être levés à 2H30 du matin.

Bon accueil à l’hôtel : réunion d’information en attendant la disponibilité des chambres.

Déjeuner autour de la piscine.

L’après-midi libre nous a permis de visiter la ville de FUNCHAL : ville très agréable, de très beaux parcs et la mer tout proche !

Le marché DOS LAVRADORES avec les marchandes de fleurs en habits traditionnels, les marchands de fruits exotiques.

Nous avons bu un jus à la canne à sucre (délicieux).

  Nous avons découvert

la RUA DE SANTA MARIA :

c’est le monde des portes peintes

 dans la vieille ville de Funchal.

Seul point noir : la difficulté de trouver des connexions Internet (100 € pour une semaine de l’hôtel !) : cela nous semble très onéreux !

Selon la légende, Madère serait une partie de l'Atlantide. L'archipel était déjà connu des Phéniciens.

1418 : Découverte de Porto Santo par les Portugais.

1419 : Découverte de Madère par João Gonçalves Zarco. Couverte d'une épaisse forêt complètement inhabitée, l'île est baptisée Ilha da Madeira (île du bois). Les terres sont défrichées par le feu et les premières colonies de peuplement débarquent rapidement.

1470 : Arrivée des premiers esclaves pour cultiver la canne à sucre, principale activité économique avec l'exploitation du bois précieux.

XVII^e  : Madère est concurrencée par le sucre du Brésil et s'oriente vers le vignoble. Développement de la production du vin de Madère, qui se commercialise dans toute l'Europe.

1580-1640 : Comme l'ensemble du Portugal, Madère connaît la domination espagnole.

XVIII^e  : Le commerce du vin est contrôlé peu à peu par les Anglais.

1807-1814 : Occupation britannique

Fin XIX^e siècle : Développement du tourisme de luxe. Les Britanniques affluent vers Madère pour la douceur de son climat.

1970 : Durant toute une décennie, activisme du groupe séparatiste Frente de Liberação da Madeira pour l'indépendance de l'archipel.

1976 : Madère devient une province autonome du Portugal. Le président du gouvernement est Alberto João Jardim. 5 élus du gouvernement siègent au Parlement portugais.

1999 : L'aéroport de Madère devient un aéroport international. Des vols réguliers desservent toute l'Europe.